Le Mont-Saint-Michel

Mont-Saint-Michel, l’incomparable

Une baie où se jette le Couesnon, frontière naturelle entre la Normandie et la Bretagne. Au loin, le 2e site le plus visité de France : le Mont-Saint-Michel.

Pourquoi le Mont fascine-t-il tant ? Sans doute parce que, au-delà de la beauté de son architecture moyenâgeuse et de sa riche histoire, un mystère s’en dégage, lié au rythme des marées, à ce brouillard qui surgit sans prévenir, à ce lieu hors du temps.

Une histoire longue de plus de 1300 ans depuis qu’Aubert, évêque d’Avranches, fit ériger une chapelle à la demande de l’archange Michel. Lieu de pèlerinage, île convoitée par les anglais durant les guerres de Cent ans, abbaye mise à sac par la Révolution avant d’être transformée en prison, le Mont renaîtra de ses cendres dans la seconde moitié du XIXe s.

Il est aujourd’hui un endroit unique que l’on ne peut aimer sans prendre la mesure de la nature qui l’entoure. Le rocher et la baie ne font qu’un. C’est vrai. Et comme l’écrivait Roger Vercel (Capitaine Conan) : « On prend ici l’habitude de la beauté comme un opium. »

Patrimoine, Panorama, Splendeurs

NOS HÔTELS AU MONT-SAINT-MICHEL ET AUX ALENTOURS

Chargement...

MONT-SAINT-MICHEL : INSPIREZ-VOUS

A voir, à faire

Comment se rendre au Mont-Saint-Michel ?

La gare la plus proche du Mont-Saint-Michel est celle de Pontorson (navette jusqu’au Mont). Elle est accessible depuis Caen ou Folligny en TER. Depuis Paris, vous pourrez également prendre un TGV direction Rennes ou Dol de Bretagne, avant d’emprunter un bus jusqu’au Mont. En voiture, rejoindre l’A84 avant de prendre le réseau de routes départementales. Vous laisserez votre véhicule sur l’un des parkings (payants) mis à disposition avant de vous rendre au Mont en navette (accès libre) ou à pied (comptez environ 50 min). Vous souhaitez traverser la passerelle de manière originale ? Nos hôteliers vous inviteront à monter dans « la Maringote », une navette tirée par deux beaux chevaux de trait.

location transport logo
Letter O

QUAND ALLER AU MONT-SAINT-MICHEL ?

Si on doit la construction du Mont à une vision de Saint-Aubert, la météo, elle, n’a rien de miraculeux. Soumis au climat océanique, « le rocher » doit faire face à une météo capricieuse, fraiche et humide la plupart du temps. Les températures fluctuent entre 9°C (janvier) à 24°C (août). L’automne et l’hiver sont les périodes les plus pluvieuses. Les mois de mai à septembre sont les plus agréables pour visiter le Mont-Saint-Michel. Nos hôteliers attireront votre attention sur le fait que tout au long de l’année, et de manière imprévisible, le Mont aime se parer d’un épais manteau de brouillard, plongeant ses visiteurs dans un monde fantasmagorique.

QUE FAIRE AU MONT-SAINT-MICHEL ?

Si le Mont reçoit chaque année des millions de visiteurs, seul un tiers d’entre eux montent jusqu’à l’abbaye. Il faut dire que pour admirer le panorama, la Merveille (bâtiments de style gothique) et ses merveilles, une bonne paire de chaussures et un peu d’endurance sont de rigueur. Empruntez l’unique rue pavée de la citadelle bordée de bâtiments classés qui conduit des remparts à l’abbaye. Si vous êtes explorateur dans l’âme, nos hôteliers The Originals, Human Hotels & Resorts vous inviteront à prendre le réseau de ruelles qui sillonne la cité.

L’ABBAYE ROMANE

 

On y accède par l’escalier du Grand Degré. Edifiée au XIe s., elle repose sur 3 cryptes servant de fondations : la chapelle des Trente-Cierges, la crypte de Gros Piliers et la chapelle Saint-Martin. Si l’abbaye est de facture romane, son chœur est d’inspiration gothique. Non loin de l’abbaye, vous observerez une « cage à écureuil ». Installée en 1819, lors de la conversion du Mont en prison, elle servait à ravitailler les condamnés, ces derniers marchant à l’intérieur de la cage pour remonter leur pitance.

LA MERVEILLE (PARTIE EST)

 

Construite à partir du XIIIe s, la Merveille se situe juste au nord de l’abbaye romane. Sa partie Est comprend 3 salles. De bas en haut : l’aumônerie, qui accueillait les pèlerins les plus pauvres (aujourd’hui la billetterie) ; la salle des Hôtes et ses magnifiques croisées d’ogives, certainement destinée aux hôtes de marque ; et le réfectoire, dont les hautes et étroites fenêtres et leur curieux effet d’optique représentaient aux yeux de Victor Hugo, « le plus beau mur du monde. »

LA MERVEILLE (PARTIE OUEST)

 

Erigée à partir de 1218, la partie Ouest de la Merveille comprend également 3 salles. De bas en haut : le cellier, grande salle fraîche et peu éclairée assurant la double fonction de conserver les vivres et de soutenir la structure supérieure ; la salle des Chevaliers, qui faisait office de scriptorium, où les moines copiaient et enluminaient de précieux manuscrits ; le cloître, enfin, chef d’œuvre de la Merveille avec son petit jardin médiéval et ses galeries aux aériennes colonnes disposées en quinconce.

LE VILLAGE

 

Portes, herses, vieilles échoppes, le Mont vous transporte au Moyen-Âge. Ne manquez pas le Logis du Roy, bâtisse historique qu’occupe aujourd’hui la mairie du village et, juste à côté, la Maison de l’Artichaut qui doit son nom au curieux revêtement de sa façade. Flânez dans la Grande Rue bordée d’anciennes maisons en pierre ou à pan de bois. Passez devant la légendaire auberge de la Mère Poulard. Arrêtez-vous au logis de Tiphaine. Perdez-vous au détour d’une petite venelle et autres passages discrets.

LES REMPARTS

 

Erigés pour protéger le Mont des invasions anglaises durant le Moyen-Âge, les remparts offrent aujourd’hui une agréable promenade et de magnifiques vues sur la baie. En particulier depuis la tour Nord, d’où vous distinguerez le rocher de Tombelaine. Aujourd’hui réserve ornithologique, ce petit bout de terre alimente les légendes. D’aucuns prétendent qu’un tunnel secret le relierait au Mont, d’autres qu’une partie de la fortune de Nicolas Fouquet, un temps propriétaire de l’île, s’y trouverait encore…

LA BAIE

 

Entre Granville et Cancale, la baie est un lieu et un site naturel d’exception. Que diriez-vous de rejoindre le Mont à pied en la traversant ? Accompagné d’un guide (obligatoire), vous vivrez une expérience unique. Ici on dit que la marée remonte à la vitesse d’un cheval au galop, ce n’est pas pour rien que la baie est le terrain des plus grandes marées d’Europe ! Amateur de faune, vous pourrez observer 130 espèces d’oiseaux et peut-être aurez-vous la chance d’apercevoir des grands dauphins.

Letter O

Mont-Saint-Michel, divine cuisine

Entre Normandie et Bretagne, le Mont-Saint-Michel et sa baie proposent des saveurs alliant la crème fraîche et le beurre salé, la galette-saucisse et l’andouille de Vire. Sur le Mont, la star c’est la mère Poulard. On raconte que pour réussir ses célèbres omelettes, la cuisinière battait les blancs des œufs à part avant de les jeter dans une poêle en cuivre très chaude et bien beurrée. Nos hôteliers The Originals, Human Hotels & Resorts vous inviteront également à découvrir les saveurs de la baie comme l’agneau de pré-salé ou les moules de bouchot (AOP et AOC), qui représentent à elles seules un quart de la production de moules en France.

Le Mont-Saint-Michel

La Ferme Saint-Michel

Non loin du Couesnon, dans une ancienne ferme des Polders, ce restaurant de terroir vous proposera une cuisine régionale, savoureuse et de première qualité. Au menu : duos de terrines, assiettes de fruits de mer, effiloché d’agneau de pré-salé, fromages normands ou encore crème brulée…

Le Mont-Saint-Michel

L’auberge de la Cour Verte

Pour le cadre : une jolie longère du XVIIIe s., chaleureuse et parfaitement restaurée. Pour l’assiette : le chef et son équipe vous invite à savourer une cuisine gastronomique, jeune et créative élaborée avec des produits de qualité et de saison. Pour le lieu : c’est à Dol-de-Bretagne (30 min du Mont).

Le Mont-Saint-Michel

Le Tripot

Ne vous fiez pas à ce nom, l’endroit n’a rien de mal famé. Ce serait plutôt l’adresse des affamés qui se régalent ici autour d’une cuisine créative, élaborée à partir de produits frais et de saison. Le plus de ce restaurant d’Avranches ? Un concept : des préparations en bocaux à emporter et préparées sous vos yeux.

Le Mont-Saint-Michel

L’Edulis

Le décor sobre de ce restaurant gastronomique de Granville contraste avec l’assiette, vive et créative. Une cuisine aux produits extra frais, de saison, fait maison. Le menu, lui, varie selon l’inspiration du chef où plutôt des produits qu’il trouve : « Au final, c’est mon maraîcher bio qui décide de ma carte ! »

Le Mont-Saint-Michel

Le Sillon de Bretagne

Brée, une maison centenaire sur la route du Mont-Saint-Michel. L’extérieur ne paie pas de mine mais la carte aux saveurs terre et mer, bretonnes et normandes séduit les convives et le Gault & Millau depuis 2006. A croquer : un Paris-Brée, choux avec fraises et chocolat blanc monté en chantilly.